Photovoltaïque-tarifs : précisions des demandes agricoles

Publié le par Claude

Au-delà des « avancées substantielles » concernant les tarifs de l'électricité photovoltaïque avec la mise à l'étude d'un arrêté complémentaire, la FNSEA, Jeunes Agriculteurs et l’APCA (chambres d'agriculture) « appellent solennellement l’attention du Premier ministre et du ministre de l’Environnement sur leurs attentes suivantes » :

 

- « Tous les dossiers de moins de 250 kWc dont les demandes ont été transmises entre le 1er novembre 2009 et le 11 janvier 2010 doivent être traités sur les bases et les conditions tarifaires de l’arrêté du 10 juillet 2006. »

 

- « Les installations inférieures à 250 kWc doivent bénéficier, après le 11 janvier 2010 du tarif de 50 centimes le kW, aussi bien sur les bâtiments fermés sur trois côtés que neufs et anciens. »

 

« Les informations disponibles aujourd’hui prouvent que ce ne sont pas les installations de moins de 250 kWc, dans lesquelles se trouve presque la totalité des projets agricoles, qui ont créé la bulle spéculative, mais bien les projets de puissance beaucoup plus importante, ajoutent les trois organisations dans un communiqué commun publié vendredi. Pour les dossiers de plus de 250 KWc, le dossier doit être étudié dans le détail, en particulier pour les cas où la réalisation est déjà très avancée. »

 

Enfin, la FNSEA, Jeunes Agriculteurs et l’APCA dénoncent une nouvelle fois « le privilège et la préférence donnés aux projets au sol sur les surfaces de toit : doit-on rappeler que la terre agricole est à préserver et que tout un pan du projet de loi LMAP veille à l’affirmer ».
Source : La France Agricole du 26/02/10

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M
<br /> Bonjour,<br /> <br /> Un élément n'est pas du tout abordé dans cet article au sujet des installations photovoltaïques au sol, la possibilité de faire cohabiter une activité agricole sous les panneaux. C'est d'ailleurs<br /> un point que l'Ademe développe dans son dernier avis : http://www2.ademe.fr/servlet/getBin?name=5B5FF2AC2CE810478BD76ED3EE3177A51266317948533.pdf<br /> <br /> Pour prolonger cette réflexion, vous pouvez télécharger le rapport du cabinet Quattrolibri sur cette question de l'implantation de panneaux solaires sur terre agricole, sur le site d'Hespul :<br /> http://www.photovoltaique.info/IMG/pdf/Quattrolibri_solaire_agriculture.pdf<br /> <br /> Vous y trouverez quelques éléments qui remettent un peu en question les propos alarmistes que l'on peut lire dans les médias, et surtout le fait que l'on peut maintenir une exploitation agricole<br /> sous les panneaux, comme cela est fait depuis 10 ans en Allemagne, ou comme vient de le prouver le projet de Pierrefonds inauguré par Nicolas Sarkozy fin janvier à la Réunion<br /> (http://www.akuoenergy.com/fileadmin/media/pdf/news/Communique_Pierrefonds_2.pdf)<br /> <br /> Parfois cela permet même à des Jeunes Agriculteurs de s'installer (en leur donnant une double source de revenus). Plusieurs chambres d'agriculture et syndicats agricoles se sont déjà positionnés en<br /> faveur de cette approche pragmatique qui constitue une opportunité pour le monde agricole sans nuire à la vocation première des terres.<br /> <br /> DM<br /> <br /> <br />
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I
<br /> Merci Marquant pour ces précisions,<br /> <br /> Je vais étudier cela dès mercredi, car en déplacement lundi (dans le Nord) et mardi (au salon de l'Agriculture).<br /> Je suis tout à fait sur la même longueur d'onde que vous, d'ailleurs je vais me rendre fin Mars à un salon en Belgique (à Namur) suite à un contact lors de SABINE à Reims (10 au 12 février<br /> 2010 parc des Expo).<br /> Je me suis rendu à Batimat fin octobre à Paris, ainsi qu'au salon Interclima + Elec (16 au 19 février 2010 Parc des Expo porte de Versailles).<br /> J'ai étudié fortement la question que ce soit pour le particulier ou l'agriculteur. Le problème c'est le Marché français, il n'est pas LIBRE, la répercution à la baisse de 30 % des panneaux devrait<br /> déjà avoir eu lieu, mais cette profession ne l'entent pas de cette oreille; et lorsque je dits 30 % de baisse, je suis gentil (sachant que la filière garderait tout de même des marges encore<br /> confortables). Mais chut, il ne faut pas le dire, si non on vous tombe dessus.<br /> <br /> <br />